La Grande Guerre 1914-1918 

 

A l'arrière, le boche devient un camarade comme les autres, certains échangent même avec eux, des mots, du tabac, des objets. Mais une fois la trêve terminée, la guerre reprend toujours, imtoyable.

 

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Comme vous avez pu le remarquer, ma principale source d'inspiration c'est 14-18. Si cela vous intéresse, et si vous voulez en savoir plus sur ce sujet, je vous invite à lire le texte suivant (pas forcément en entier, à part si c'est dimanche et qu'il pleut). Je tiens à préciser que j'ai rédigé ce texte moi-même et que les sources sont sûres. De plus, ce texte ne décrit qu'une petite partie de l'évènement, en effet il se concentre sur les combats terrestres du front de l'Ouest. Les combats ont aussi eut lieu dans les airs, dans les mers, en Europe de l'Est, dans les Balkans, dans les Alpes, en Orient...etc.

 

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            1-A vant la guerre

  •     -idées reçues
  •     -les tentions
  •     -la crise de  l'été 14
  •     -la propagande

 

            2-Le déroulement de la guerre

  •     -1914
  •     -1915
  •     -1916
  •     -1917
  •     -1918

 

3-Après guerre

  •     -un bilan terrifiant
  •     -le terreau de 39-45

 

 

 

1-Avant la guerre

  • Idées reçues

Avant toute explication, je tiens à défaire quelques idées reçues sur cette période historique. Contrairement à ce qu'on pense, la guerre 14-18, n'a pas été une suite incessante de combats, la plus part du temps les hommes combattaient un ennemi plus redoutable que l'allemand: l'ennui. Les hommes, que ce soit en première ligne où à l'arrière, se contentaient d'attendre (dessin "l'Ennui"). On peux se douter de la durté de cette attente si on y ajoute quelques facteurs assez incommodants comme: le froid, la faim, la nostagie, la peur, la fatigue... C'est pour ça que dès le début de la guerre des tranchées, on se met à fabriquer toutes sortes d'objets avec les moyens du bord, pour passer le temps. C'est l'artisanat des tranchées, et les résultats étaient parfois surprenants.

Douilles d'obus travaillées, certainement avec une simple pointe et un marteau

 

  • Les tentions

Pour commencer, il faut savoir que l'Europe était depuis longtemps proie à des tensions. Les Balkans sont en perpetuel conflit (serbes, bulgares, macédoniens, turcs...). La toute nouvelle Allemagne qui vient de battre la France (1870), veux (déjà à l'époque) imposé sa "kultur" à l'Europe. Les Français veulent récupérer l'alsace-lorraine! Les russes, vaincus par les japonnais, réforment leur armée et s'allient avec les français. Les français sont même en "entente cordiale" avec les anglais depuis 1907, la vieille rivalité franco-anglaise semble faire partie du passé. La Belgique du roi Albert s'assure de la protection anglaise. L'Autriche-Hongrie, et l'Italie sont alliées à l'Allemagne. Les deux blocs rivaux formant l'Europe sont proies à de fortes tensions. Les mouvements nationalistes ne sont pas rares, les rivalités entre nations sont encrées dans les esprits, tout le monde se méfie de tout le monde, bien que personne ne croit vraiment qu'une guerre soie possible. Pourtant, le service militaire est passé de 2 à 3 ans en France en 1913. Les armées sont sur le pied de guerre. L'Europe est une poudrière, il ne manque que l'étincelle, le jeu des alliances fera le reste.

                         
                         
  • La crise de l'été 1914

Jusqu'au jour où un terroriste serbe assassine l'archiduc d'Autriche François Ferdinand à Sarajevo. Cet évènement, qui n'était pas le premier du même genre, aurait très bien pu ne rien engendrer de plus... Mais voilà. L'Allemagne pousse l'Autriche-Hongrie à entrer en guerre face à la Serbie, laquelle est accusée d'avoir soutenu l'attentat contre l'archiduc autrichien. L'Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie) n'exculent alors pas que la guerre puisse devenir Européenne, mais prennent tout de même le risque. Les serbes reçoivent un ultimatum humiliant et inacceptable des austro-hongrois, qu'ils refusent. Le 28 juillet la guerre est déclarée entre serbes et austro-hongrois. Les population russes affichent leur soutien aux cousins serbes agressés par l'Alliance, et finissent par mobiliser pour leur venir en aide. Cette évènement surprend, les russes ont fermé les yeux sur les agressions passées, mais ils ont cette fois ci mieux préparer leur armée. Le 31 juillet, l'Allemagne envoie un ultimatum à la Russie demandant de stopper la mobilisation, et un à la France lui demandant quels sont ses intentions dans le cas ou la Russie entrerait en guerre, elle lui somme de rester neutre. Dès lors les allemands se sentent encerclés entre les Russes et les Français. Le 1er août, Paris renvoie une réponse évasive disant que la France agirait selon ses intérêts. Le même jour l'Allemagne déclare la guerre à la Russie et mobilise. Dès le lendemain les allemands attaquent la belgique pourtant neutre pour attaquer la France par le Nord, les anglais encore hésitants, tiennent leur motif d'entrée en guerre. Malgrès un message envoyé à Berlin de Londres, l'avancée allemande ne s'arrête pas, les dés sont jetés. L'Allemagne ne déclare la guerre à la France que le 3, alors que les divsion sont déjà en Belgique. La guerre a commencée, plus personne ne peux l'arrêter. Bien qu'elle ait débuté presque accidentellement, les peuples se jettent avec violence les uns sur les autres en y trouvant tous des raisons valables.

 

Ordre de moblilisation générale en France

 

  • La propagande

Il faut aussi se mettre en tête qu'à l'époque, la population subit une propagande incessante pour la préparer à la guerre. A l'école, les problèmes de maths, les phrases à conjuger, les poésies et les chansons, jusqu'au sport, tout est accès sur la guerre future, et sur l'apprentissage de la haine du voisin. Voici les textes de poèmes appris à la même époque par des enfants français, anglais puis allemands: (video en haut de page)

Français :

Enfant, regarde sur cette carte
Ce point noir qu'il faut effacer,
De tes petits doigts tu l'écartes,
En rouge il vaut mieux le tracer.
Plus tard, quoi que le sort te fasse,
Promets-moi bien d'aller là-bas
Chercher les enfants de l'Alsace
Qui nous tendent leurs petits bras.
Puissent, en notre chère France,
Les rameaux verts de l'espérance
Fleurir par toi, mon cher enfant.
Grandis, grandis, la France attend.


Anglais (traduction):

Pour effacer de la carte
Toute trace de l'Allemagne et des Huns,
Nous devons exterminer cette race,
Sans en épargner un seul.
Aux pleurs des enfants soyez sourds.
Tuez-les tous, les femmes aussi.
Sinon ils se relèveront un jour.
Alors que, morts, ils n'en feront rien.


Allemand (traduction):
Nous avons un seul et même ennemi
Qui creuse la tombe de notre patrie.
Son cœur est plein de haine, de fiel et d'envie.
Nous avons un seul et même ennemi.
Le scélérat lève sa main meurtrière ;

Son nom, tu le connais, c'est l'Angleterre.

 

 

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2-Le déroulement de la guerre

 

  • Année 1914

En 1914, la nouvelle de la guerre est acceuillie avec stupeur et gravité, les gens sont conscients de ce que cela implique. Cette guerre, personne ne la voulait mais elle est là, un vent de patriotisme relève les têtes. Ils repousseront les allemands, ils en sont sûrs. Les hommes s'engagent alors tous, persuadés de revenir victorieux d'ici quelques semaines. (dessin "Aout 1914").

 

Soldats français rejoignant les casernes.

 

A l'aube des combats, l'objectif pour les français est naturellement de reconquérir l'Alsace et la Lorraine, alors que les allemands projettent eux d'envelopper l'armée française en un mouvement circulaire passant par la Belgique et en enveloppant aussi Paris avant de se rabattre sur le gros de la défense française aux alentours de Verdun. La Belgique pourtant refuse avec l'Angleterre l'entrée des troupes allemandes dans son territoire, et son armée, bien que largement inférieure à l'armée allemande, va ralentir l'avancée allemande, et faire gagner un temps précieux aux français. Pendant ce début de guerre, les allemands vont commettre de nombreuses exactions envers les civils. Leur motif: la présence de franc-tireurs civils, mais ce n'était en vérité le fait que de très peu de personnes. Ces évènements largement diffusés par les populations en exode vont nourrir la haine de l'allemand partout dans le monde et jusqu'à aujourd'hui encore.

 

Soldats allemands sur la route d'Anvers, reconnaissables ici à leurs fameux casques à pointes.

 

Les combats sont très inégaux, les français ne sont pas préparés ils attaquent à découvert sans réel soutien d'artillerie avec leurs magnifiques uniformes rouge et bleu, très inconfortables et très voyants, ils sont écrasés par la puissance de feu allemande et les mitrailleuses. Nombre des hommes mort dans le grande guerre sont tombés au champs d'honneur dès le début de la guerre, en 1914. Les territoires conquis en Alsace-Lorraine sont vite perdus et les français sont finalement contraints de refluer de plus en plus loin. Le replis est éprouvant car sans cesse entrecouper de violants contacts visants à ralentir les allemands. Le plan allemand semble bien fonctionner, il suffira d'un changement de trajectoire pour tout faire basculer.

 

Le généralissime, Joffre, trouve que la situation est idéale pour une contre attaque, c'est la bataille de la Marne. En effet, l'extrêmitée de la manoeuvre allemande change de direction, elle ne se dirige plus vers la capitale Paris mais vers le gros de l'armée française, vers Verdun. Les allemands se détournent donc du plan de départ. L'accord du soutien du corps expéditionnaire britannique est arraché de justesse, car ces derniers repliaient déjà vers les ports de la Manche. Malgrès la fatigue, la contre attaque est brutale, d'une violence surprenante, les allemands cèdent le front et reculent. C'est une victoire retentissante et encourgagente pour les troupes alliés jusque là mis en échec. Mais si ce mouvement met belle et bien fin à l'enveloppement et au replis des français, il n'est pas inutile de préciser que les allemands se replient largement pour mieux se retrancher plus loins dans de nouvelles positions qu'ils sont décidés à ne pas cédées.

 

S'engage ensuite La course à la mer, puisque aucune des deux armées n'arrivent à se dépasser, allemands et français s'élancent vers la Manche dans le but de déborder l'adversaire par le Nord. Attaques et contres-attaques se succèdent et aucun des deux camps ne gagne du terrain, les combats sont farouches et les pertes humaines élevées des deux côtés. Le front une fois stabilisé restera intact jusqu'en 1918. Les tranchées s'étendent alors des plages de la Manche jusqu'à la Suisse. Les combats maritimes ont eux aussi déjà commencer, la guerre ne s'arrête pas aux plages.

 

 

  • Année 1915

En 1915, c'est le début de la guerre d'usure. Les russes, estimés lents à ressembler leurs hommes venant des trois coins de l'immense étendue qu'est leur pays, se dépêchent pourtant d'attaquer la prusse allemande en 1914, mais reçoivent un violent revers des allemands et des turcs. Les anglais et les français entreprennent alors une attaque de grande envergure pour enfoncer les allemands à l'Ouest et donc de les forcer à garder le gros de leurs troupes sur ce front. Ce sont les batailles d'Artois et de Champagne. L'offensive d'Artois est reconnue comme le symbole de l'attaque gachée. Quand l'attaque est lancée, elle débute bien, les troupes s'élancent courageusement et s'emparent des premières lignes allemandes. Mieux, le corps dirigé par un certain Pétain créé la rupture du front sur 3 à 4 km de profondeur et s'empare de la Côte de Vimy. Mais voilà, il existe un moment où, une fois le front percé, les unités de réserves doivent se presser de venir en soutien pour garder la terre conquise face à une contre attaque ennemie. Malheureusement quand les troupes allemandes arrivent le corps se trouve isolé et est contraint de céder la place. En même temps, en Champagne, c'est un assaut d'un autre dimension qui commence, après 75 heures de bombardement, ce sont 25 divisions qui s'élancent (contre 18 en Artois). Cette fois c'est la scène inverse, la première ligne est prise, la seconde est endommagée mais résiste encore en certains points, pourtant l'ordre est donné d'envoyer la cavalerie exploiter la brèche. Une brèche qui n'est pas en réalité, les hommes se heurtent à un ligne intacte et se retrouvent bloqués, pris au piège. Encore une fois, la bataille se termine sans aucune victoire décisive.

 

Offensive française (probablement en Artois)

 

1915, c'est aussi l'année où les allemands utilisent pour la première fois à Ypres un arme nouvelle: le gaz. Bien que surprenante, le succès local de cette invention ne changea pas la donne pour autant, les alliés s'empressent aussitôt de s'aligner sur cette nouvelle trouvaille et très vide les deux camps utilisent les gazs régulièrement. Les premiers masques à gaz sont alors concus, très sommaire chez les français, ce n'est que simple tissu humide accompagné de lunettes, il faudra attendre 1916 pour avoir un masque à gaz correct, le "groin" comme on l'apellait.

Durant cette même année l'Italie, pourtant engagée avec les empires centraux, rentre finalement en guerre du côtés des alliés, et fait face aux troupes austro-hongroises et allemandes dans les alpes, au nord de l'Italie, bon coup de pouce pour les alliés. Les combats sont violents et les conditions très peu favorables, les combats se livrent à des miliers de mètres d'altitude, chaque crête est l'objet de combats féroces. Les français et les anglais tentent un débarquement dans le détroit des Dardanelles à Gallipoli en Turquie. Mais cette tentative sera un finalisée par un échec. Les alliés sont vite repoussés à la mer par les turcs.

 

  • Année 1916

L'année 1916, est la soeur de l'année 1915, aucun des deux camps de débordent le front. Les français et les anglais, ayant enfin un artillerie à la hauteur de celle des allemands (dessin "Canon français sur rails"), lance une grande offensive, connue sous le nom de bataille de la Somme, pour faire une "diversion" et éviter une trop forte pression sur Verdun (voir paragraphe suivant). Les bombardements précédants l'assaut sont très violents, on déverse des tonnes d'obus sur les première lignes adverses, comme à Verdun, les assaillants pensent ne plus avoir qu'à marcher sur des ruines. Mais comme à Verdun, il n'en est rien. Les allemands tiennent malgrès tout leurs positions (dessin "la Somme"). Les pertes sont sévères de chaque côté mais à la Somme les anglais sont ceux qui paient le plus lourd tribu. L'armée anglaise, rappellons-le, n'est au début de la guerre qu'un petit corps expéditionnaire. La veille de l'attaque, bien que les anglais soient nettement plus présents sur le front, l'armée est formé de volontaires qui viennent d'angleterre et qui ont reçu un entrainement assez sommaire. C'est peut-être ce qui leur à couté de perdre 20 000 hommes dans la première journée de l'assaut. Le gain final de l'assaut sera une légère avancée du front, mais si le front plie encore une fois, il ne cède pas, la guerre d'usure peux contiuner.

 

Colone de soldats anglais

 

Les allemands veulent affaiblir les français. Ils envisagent alors d'attaquer Verdun, la place forte de l'armée française. Verdun est une ville fortifiée avec des forts tout autour de la ville formant une ceinture de béton et une redoutable défense. Les allemands sont persuadés que les français défendrons coûte que coûte Verdun, et cette zone étant une sorte de poche de résistance, un saillant, les allemands prévoient d'attaquer depuis trois directions différantes et de "saigner à blanc l'armée française" en la prenant en tenaille. Les allemands savent aussi qu'ils possèdent des canons de siège et des foies férrées assez denses pour founir le front en matériaux et troupes efficassement, les préparatifs commencent. Du côté français, les forts viennent d'être désarmés de la pluspart de leurs canons, les garnisons de défenses sont peu nombreuses, et il y a très peu de voies de circulation. La seule route, reliant Bar-le-duc à Verdun, sera le principal axe de circulation au reste de l'arrière, des camions y transitent en permanences, jour et nuit, un toute les 8 secondes, c'est depuis la "Voix sacrée". Pour les français, il est hors de question que Verdun soit prise: "on ne passe pas", c'est le mot d'ordre du général Nivelle quand l'alerte est donnée. Les allemands envoient une pluie incessante d'obus sur Verdun et ses forts. Une puissance de feu jamais égalée jusqu'à lors. Et pourtant, les français encore sur place défendent frouchement leurs postitions. Grâce à ses résistances, Verdun n'est pas prise, les renforts français arrivent et combattent pendant plus de 6 mois dans la pire des batailles de la première guerre mondiale. Toute l'armée française passera par Verdun,dans un sytème de noria ou les unités se relaient entre front et arrière. Les forts seront perdus puis repris plusieurs fois. Les assauts vont s'enchainer sous un orage d'acier permanant qu'ont entend comme un roulement de tambours à des centaines de kilomètres à la ronde. 1000 morts par jour sur un terrain de 20 km de long sur 4 km de large. Plus un arbre sur place, plus un village, tout à été anéanti (dessin "le Cauchemar"). Les soldats se battent dans des conditions épouventables, parfois privés de vivres, sans abris, combattant au corps à corps dans une fournaise. Encore aujourd'hui le paysage en porte les marques. Les allemands seront finalement repousés, mais la bataille durera 300 jours.

 

Bombardement allemand sur Verdun

 

  • Année 1917

Malgrès les récentes offensives désastreuses, l'armée française prévoit, un fois de plus, de lancer une grande offensive. Le généraux promettent que c'est la dernière attaque et promettent de ne plus envoyer les hommes à la mort dans des attaques inutiles. C'est au Chemin Des Dames, entre Reims et Soissons que le coup sera porté. Malgrès ce qui est dit, les positions visées par les français, sont jugées imprenables depuis longtemps, faites de nids de mitrailleuses de toutes sortes de fortifications, c'est pourtant la future cible de l'assaut de la victoire. Une fois de plus un bombardement sans précédant à lieu. Les hommes passent à l'assaut et tombent comme des mouches sous le feu ennemi. On dira même plus tard, l'assaut commença à 6h00 et qu'à 6h05 il était perdue. Pour quelques centaines de mètres, et en quelques minutes, les pertes humaines sont catastrophiques. L'assaut sera quand même maintenu mais se terminera par un échec. 180 000 français mouront ainsi que 160 000 allemands. Suite à cette attaque, les soldats commenceront à se mutiler et à refuser de passer à l'assaut dans certain secteurs (dessin "la Mutinerie"). La réponse des gradés sera encore faite de promesses, mais on fusillera aussi quelques dizaines d'hommes tirés au hasard.

L'année 1917, c'est aussi l'année des grands évènements. Les premiers chars français et anglais (dessin "Renaut FT") font leur apparition, c'est aussi 'arrivée des américains. Les américains qui étaient il y a peu très rétissents approuvent l'entrée en guerre suite à la guerre à outrance des sous-marins allemands qui coulent tout les navires, même marchands. Les premiers chars, bien que suprenants, s'avèrent trop lourd, pas assez rapides et maniables, il s'embourbent facilement et sont des proies faciles pour les canons, le char n'est pas un armée au point, pourtant les allemans créent leur réplique, énorme, de plusieurs dizaines de tonnes. 1917, c'est aussi l'année de la révolution russe, le traité de Brest-Litovsk entre les russes et les allemands est signé, et les russes se retirent du front et les allemands se concètrent alors entièrement sur le front ouest.

 

Chars allemand, lui aussi est encore trop gros et lourd, les premiers modèles ne sont pas au points, mais c'est une redoutable arme du futur.

 

  • Année 1918

On dit souvent que l'année 1918, c'est la fin de la guerre. En réalité, l'armistice n'a été signé que le 11 novembre. Les allemands voient leurs alliées se défairent peu à peu, tout au long de l'année. Les turcs, vaincus par les anglais et les alliés et moyen orient, les autrichiens suite à un cuisant échec face au italiens, puis les bulgares, tous signent un armisitice respectifs et se rendent. De plus, les troupes alliées deviennent de plus en plus imposantes, il ne reste alors que quelques mois avant que les alliés n'alignent plus de divisions que l'Allemagne. Les allemands, encore loin d'être défaits, lancent alors une grande offensive dans le but de relancer la guerre de mouvement et d'en finir une fois pour toute. Objectif réussi, les lignes sont percées par endroit et la situation de 1914 se répète, Paris est menacée. Les anglais, en particulier on pris un grand coup lors de cet épisode. Mais comme en 1914, les français prennent l'initiative et contre attaque victorieusement sur les flanc allemands. Suit à cette échec allemand de grandes contres attaques où français, anglais, américains, canadiens et australiens repoussent les allemands encore un peu plus loin. L'Allemagne de l'intérieur craque alors. Devant ces échecs et la dûrté de la vie en Allemagne en guerre, les dirigeants refusent d'arrêter les hostilités des révoltes éclatent. Le pourvoir est renversé en Novembre et le 11, des représentants du nouveau gouvernement et des généraux rencontrent foch dans son wagon-salon à Compiègne et signent l'armistice. Le feu cesse quelques heures plus tard. L'Allemagne, à bout de force, dépose les armes en dernier.

 

Soldats allemands supportant un soldat anglais, blessé

 

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3-Après guerre

 

  • Un bilan terrifiant

La France, victorieuse, et exangue, impose aux allemands le traité de Versailles, pour réparer les dégâts qu'elle a causé. Ce traité sera source de tensions et de vengeance surtout pour certains qui, dans la guerre et la haine trouvent un grand intérêt, comme un certain caporal Adolf Hitler.

Les hommes, de gré ou de force, sont venus en nombre des quatres coins du globe pour mourir en Europe. Au total ils sont 11 millions à ne pas en être revenus chez eux. Des japonnais, des bulgares, des canadiens, des australiens, des sénégalais, des algériens, des indochinois, des portugais, des sud-africains, des belges, des américains, des roumains, des grecs, des serbes, quelques 800 000 turcs, 850 000 anglais, 1 000 000 d'autrichiens, 1 390 000 français, 1 700 000 russes et 1 900 000 allemands.

A ajouter au bilan des millions de blessés, des milliers de traumatisés, d'handicapés mentaux, de défigurés, de gazés, des millions de veuves et d'orphelins. Une jeunesse entière fauchée en 4 ans. L'économie de l'Europe à jamais affectée. Une inventivité débordante. Des barbelés, des fusils, des mitrailleuses, les premiers chars, des lances-flemmes, des gaz mortels, des montagnes d'obus, dont une partie attendent encore leurs objectifs, là-bas, à Verdun. La première guerre moderne ce n'est pas qu'une guerre de canons, c'est aussi une guerre de moyen-âge où on prend une tranchée à la force des bras, à coup de pelle ou de couteau (dessin "Apocalypse"). Le choc psychologique est lui aussi considérable: l'homme vient de se surprendre lui-même, une fois le silence revenu, la réalité lui revient, assourdissante. Et puis c'est pas fini, la paix manquée, re-belotte, mais cette fois record battu: 65 millions de morts! La guerre est-elle une fatalité chez la bête verticale?

N'oublions pas ce qu'il s'est passé. Dans chaque village, aussi petit soit-il, il y a une plaque avec une liste de noms. Dans le nord-est de la France, il y a des champs où poussent des croix. Des vastes étendues où la terre est calcinée. Quel mystère de voir ça aujoud'hui encore... Parce que c'est pas une fiction tout ça, c'était 14-18.

 

Cimetière français de l'ossuaire de douaumont. 2011

 

  • Le terreau de 39-45

Comme pour la première guerre mondiale, les raisons du déclenchement de la seconde guerre mondiale sont complexes. Mais ont peux en tout cas considérer la première guerre mondiale comme une des raisons certaines de son déclenchement. Une fois la victoire remportée par les alliés, c'est aux grands vaicqueurs de décider de l'avenir de l'Europe. Le président des états-unis Wilson, semble mettre tout le monde d'accord sur ses fameux 14 points qui prévoient, en résumé, le retour de l'alsace-lorraine à la France, le redessinement des frontières des pays balkaniques, de l'Italie, un accès à la mer pour la Pologne ainsi que la récupération de territoires aux populations polonaises, une libre circulation maritime, l'indépendance des peuples austro-hongrois, ainsi que la favorisation à l'ouverture des frontières.

En 1919, le traité de Versailles imposé à l'Allemagne par la France est vu comme un "diktat" de l'autre côté de Rhin. Dans ce traité, l'Allemagne est considérée comme l'unique responsable du déclenchement de la guerre, et doit, par conséquant pays des réparations importantes à la France, malgrès des conditions économiques difficiles. De plus, l'Allemagne vient de perdre l'alsace-lorraine à l'ouest et la pologne récupérer le couloir de Danzig à l'est: le fameux accès à la mer promis par les 14 points de Wilson. Beaucoup d'allemands se sentent laisés par la traité, l'allemagne perd en effet 10% de sa population, donc aussi une forte production, sans compter les réparations qu'elles doit payer au français, qui viennent d'ailleurs la chercher, en matière, dans les mines de la Ruhr.

Certains anciens-combattants de 14 comme un certain Adolf Hitler avaient déjà très mal accepté la défaite de l'allemagne, mais les conditions imposées leur sont cette fois inacceptable. Dans l'entre-deux guerre, Hitler, comme d'autres, intègreront des partis d'extrême droite, qui, avec la crise économique, parviendront à prendre peu à peu le pouvoir et à plonger l'Europe dans le cahos, pour une seconde fois.

 

 

Occupation de la Ruhr par l'armée française.

 

La propagande nazie saura très bien utiliser certaines images fortes d'excactions commises par les occupants français pour indigner les masses, et les préparer à une vengeance et justifier l'action militaire allemande.